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Covid-19 : Inventer de nouvelles solutions

Geoffroy Roux de Bézieux et Laurent Berger

    Dans un entretien croisé accordé au Parisien Geoffroy Roux de Bézieux et Laurent Berger ont échangé sur les solutions à mettre en oeuvre pour gérer au mieux l'après crise et pour préserver l'économie et l'emploi.

    Pour Geoffroy Roux de Bézieux, "la reprise se fait dans la sécurité de façon assez progressive" mais selon lui "on rentre dans un monde économique et des modèles qu'on ne connaît pas".

    Pour envisager la relance Geoffroy Roux de Bézieux explique ainsi que le MEDEF "a mis en place un groupe de réflexion sur les grandes tendances qui ont émergé (écologie, relocalisation, télétravail)".

    Interrogés sur le chômage partiel Geoffroy Roux de Bézieux comme Laurent Berger estiment qu'il ne faut pas le débrancher trop vite "Juin, c'est trop tôt, Le risque c'est d'aller vers le chômage total" affirme Geoffroy Roux de Bézieux.

    L'un et l'autre sont également favorables à des régulations européennes "face aux Etats-Unis et à la Chine, l'Europe doit se mettre d'accord et préserver son modèle de protection sociale, d'amortisseurs et de partage des richesses".

     Si Geoffroy Roux de Bézieux considère que "certaines entreprises vont avoir besoin de travailler plus", Laurent Berger de son côté estime "qu'il ne faut surtout pas remettre en cause des éléments de notre pacte social comme les 35 heures".

    Autre divergences de vues, le partage des richesses, pour Geoffroy Roux de Bézieux, il est clair "qu'un impôt des riches ne changera rien (...) La priorité c'est de recréer de la richesse". Pour lui, "c'est dans les entrepreises qu'il faut partager les richesses après les avoir créées".

    Quant au climat social, pour les mois à venir, Geoffroy Roux de Bézieux considère que même si "l'ambiance dans les entreprises n'est pas mauvaise, on peut craindre que la crise économique se transforme en crise sociale, puis démocratique".

    Interrogés sur le monde d'après, expression que l'un et l'autre n'apprécient pas, "il va falloir se réinventer et faire confiance à notre intelligence collective"estime Laurent Berger, mais pour Geoffroy Roux de Bézieux, c'est surtout "à l'intérieur des entreprises qu'il va falloir changer les choses".

    >> Consulter l'interview sur le site du Parisien (article réservé aux abonnés)