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Plan de relance : un accord entre les 27 est capital pour les entreprises françaises

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    Invité de France Info, lundi 20 juillet, Geoffroy Roux de Bézieux, estime qu'un accord européen est indispensable pour les entreprises françaises car leurs principaux clients se trouvent en Europe.

    « C'est capital pour la relance française, mais c'est aussi capital pour les entreprises françaises », a-t-il indiqué. Pour lui, mieux vaut d’ailleurs « prendre 24 ou 48 heures de plus pour avoir un bon accord (…) C 'est quand même très nouveau cette mutualisation de l'emprunt. Ça crée des tensions. C'est normal qu'on prenne du temps. (…). Les patronats européens ont mis du temps à convaincre le patronat hollandais de venir dans cette mutualisation et ils sont maintenant plus en avance que leurs gouvernements. (…) Avec les tensions qu'il y a dans le monde, notamment sur le protectionnisme américain, les tensions en Chine, cette idée d'être prospère tous ensemble en Europe a fait son chemin. L'égoïsme recule. »

    Ce qui est clair pour Geoffroy Roux de Bézieux, c’est en tout cas que cet accord est capital. « Nos principaux clients, ce n'est pas en Chine, ce n'est pas aux États-Unis, c'est autour de nous. L'Allemagne est notre premier client, l'Italie est notre deuxième client, donc c'est là où ça se joue. Et donc, il faut en particulier que l'Italie et l'Espagne, puissent aussi relancer leur économie ».

    Egalement interrogé sur le masque rendu obligatoire à compter d’aujourd’hui dans les espaces publics clos, Geoffroy Roux de Bézieux a rappelé que parmi les commerces, « Il y en a déjà qui appliquaient de manière volontaire cette consigne. Je crois qu'on n'a pas le choix parce que ce qui tuerait l'économie française, ce n'est pas le port du masque, c'est une deuxième vague pandémique ».Pour lui il est clair « qu’on ne peut pas se permettre un deuxième confinement généralisé. Je ne sais pas si cela serait fatal, mais ça serait très difficile. »

    Commentant l’état de la reprise économique en France, Geoffroy Roux de Bézieux a expliqué « qu’Il y a des secteurs qui sont très durablement touchés. L'hôtellerie, notamment dans les grandes villes, parce qu'elle dépend des touristes. Les premiers retours sont très mauvais parce que l'hôtellerie parisienne, c'est 70 % des touristes étrangers et ils ne sont pas là. L'aéronautique est en grande difficulté ». Par contre, ailleurs, « on voit une reprise plus forte que prévu. (…) Mais le pire n’est pas certain. On voit notamment dans le commerce des chiffres de consommation qui sont plutôt bons. Et puis, il y a les petits signes. La création d'entreprises, par exemple, qui, au mois de juin, se porte bien (…). Vous avez des Français et des Françaises qui sont entreprenants, qui ont le moral, qui sont prêts à se lancer dans l'aventure de la création entrepreneuriale en pleine pandémie. (…) Je vois beaucoup de patrons qui ne sont pas optimistes, mais combatifs ».

    >> Consulter l'interview sur le site de France Info